La Corde (The rope) 1948
Alfred Hitchcock
SYNOPSIS: Brandon Shaw et Philip Morgan sont deux étudiants. Dans leur appartement de New York, par un soir ordinaire, ils assassinent un de leurs camarades, David.
Puis, comble du cynisme, ils préparent un dîner auquel sont conviées le soir même, sur le lieu du crime, la famille de la victime et sa petite amie.
Parmi les invités se trouve également un de leurs professeurs, Rupert Cadell, qui, observant le comportement étrange des jeunes gens au cours de la soirée, va commencer à soupçonner l'impensable.
Inspiré d'une pièce de théâtre, le film a pour particularité d'être filmé en huis-clos dans un décor d'appartement bourgeois, en donnant l'impression d'un unique plan-séquence, ce qui accentue la proximité déjà marquée avec le type théâtral, le film étant tourné à la manière d'une pièce du genre. Hitchcock a utilisé la technique du Ten Minutes Take (dix minutes étant la durée d'une bobine), les raccords entre les dix séquences étant relativement discrets et se faisant grâce à des artifices comme le passage de la caméra dans le dos d'un comédien (cinq fois) ou par des coupes franches tout à fait classiques (quatre fois). Le paradoxe est que les coupes « masquées » sont extrêmement visibles et ont été largement commentées, alors que les coupes franches sont passées inaperçues et ne sont presque jamais relevées dans les commentaires sur le film (Hitchcock lui-même n’en parle jamais dans ses interviews). Comme le souhaitait Hitchcock, l'expérience prouve que le « découpage technique » reste secondaire pour le spectateur qui ne perçoit généralement pas cette particularité quand il voit le film pour la première fois, et a donc l'impression d'assister à une unique prise en continu.
L'homosexualité entre les deux personnages principaux est une des clés de compréhension du film, malgré la censure qui interdisait à l'époque d'aborder ce sujet tabou au cinéma. Un sujet à ce moment si sensible que Cary Grant et Montgomery Clift - deux acteurs américains qui n'afficheront jamais leur homosexualité à l'écran - refusèrent de participer au projet car les rôles proposés par le cinéaste anglais étaient trop tendancieux...
Le film comporte des références à Crime et Châtiment, ainsi qu'à un film précédent de Hitchcock : Les Enchaînés avec Ingrid Bergman et Cary Grant. Hitchcock y fait une apparition au tout début : il ne fait que passer dans la rue.
La lune était bleue (Moon is blue) 1935
La Mort aux trousses (North by Northwest) 1959
Alfred Hitchcock
Le Poison (The Lost Weekend) 1945
Billy Wilder
Les enchaînés (Notorious) 1946
Alfred Hitchcock
L'homosexualité entre les deux personnages principaux est une des clés de compréhension du film, malgré la censure qui interdisait à l'époque d'aborder ce sujet tabou au cinéma. Un sujet à ce moment si sensible que Cary Grant et Montgomery Clift - deux acteurs américains qui n'afficheront jamais leur homosexualité à l'écran - refusèrent de participer au projet car les rôles proposés par le cinéaste anglais étaient trop tendancieux...
Le film comporte des références à Crime et Châtiment, ainsi qu'à un film précédent de Hitchcock : Les Enchaînés avec Ingrid Bergman et Cary Grant. Hitchcock y fait une apparition au tout début : il ne fait que passer dans la rue.
La lune était bleue (Moon is blue) 1935
Otto Preminger
SYNOPSIS: Sur la terrasse de l'Empire State Building, Don Gresham (William Holden), un architecte talentueux, fait la connaissance d'une jeune actrice delurée, Patty O'Neill Maggie McNamara).Séduit, il l'invite a diner chez lui, ce qu'elle accepte. Ils se rendent chez lui et Patty propose de cuisiner elle-même. L’arrivée de l'ex-fiancée de Don, Cynthia, accompagnée de son père David, ainsi que du propre père de Patty, ne trouble en rien la folle ingénue. Ils acceptent son invitation a diner. Un léger incident pendant le repas oblige Patty a changer de robe. Pendant ce temps, David demande Patty en mariage...
Sous ses faux airs de comédie simplette, La lune était bleue fait fi des astuces pour contourner le Code Hays et va droit au but.
Bien que proche du déclin, le studio system hollywoodien parvient toujours à régner tant bien que mal jusqu’à la fin des années 1950. La preuve en est avec ce film qui, non seulement, n’obtient pas l’approbation de la censure, mais soulève aussi bien les protestations des ligues catholiques. On sait désormais que le Code Hays reposait davantage sur un principe d’autocensure de la part des studios décidés à redresser l’image d’Hollywood après les accusations de débauche survenues durant les Roaring Twenties. Bien que les studios aient perdu petit à petit le monopole des salles, suite à la perte retentissante de la Paramount lors du procès sur les lois anti-trust en 1948, il existe toujours un obstacle de taille pour les essais trop effrontés. En effet, il ne faut pas sous-estimer la puissance des lobbies moralisateurs, forts de leur influence de par leur ancrage populaire et donc capables de boycotter encore plus sérieusement la sortie d’un film. Ce fut le cas pour La lune était bleue à Boston, où le film dû attendre quelques années pour être projeté.
Pourtant, nous pouvons lire par-ci par-là que ce film se révéla finalement être un succès, allant jusqu’à briguer quelques Oscars en 1954. Pour ce qui est de sa réussite au box-office, elle fut évidemment due au débat déclenché qui, une fois n’est pas coutume, servit le film et intrigua les spectateurs.
Car Otto Preminger n’est pas du genre à chercher des compromis. Il connaît parfaitement la pièce pour l’avoir montée sur les planches et n’a aucune intention d’en amputer les dialogues qui lui donnent tout son caractère. Nous pouvons même nous avancer en pariant sur les raisons de son intérêt pour La lune était bleue. À l’inverse de ses collègues malins comme Wilder, Mankiewicz ou Hitchcock, Preminger aime bien mettre carrément les pieds dans le plat, pour ainsi dire. Si eux manient avec brio l’art d’esquiver la censure par les effets de mise en scène ou grâce au casting, Preminger, lui, affiche clairement sa volonté de montrer ou dire à l’écran ce qu’il pense. Le programme de la pièce est respecté à la ligne. Don rencontrera Patty en haut de l’Empire State Building et ne tardera pas à l’embarquer chez lui, le temps qu’elle lui parle de premier rendez-vous, de liaison, de pureté, etc. Au bout d’une demi-heure, il sera question de sexe et de tromperie lorsque David, le père de sa maîtresse – oui, le mot est prononcé sans tabous comme tous les précédents – fera irruption dans ce couple naissant pour jouer les tentateurs.
La Mort aux trousses (North by Northwest) 1959
Alfred Hitchcock
SYNOPSIS : Publicitaire new-yorkais, le paisible Roger O. Thornhill est enlevé par des inconnus qui le prennent pour un mystérieux George Kaplan.Conduit dans une villa, il est interrogé par un certain Vandamm et ne comprend rien aux questions qui lui sont posées.Echappant de justesse au sort qui lui était promis, Thornhill se rend à la police.
Mais son histoire est tellement invraisemblable que personne ne le croit.Il entreprend alors de retrouver l'homme auquel appartient la villa où il avait été conduit, un certain Lester Townsend qui travaille pour les Nations-Unies.
Malheureusement, ce dernier est poignardé et Thornhill se retrouve soupçonné du meurtre...
Le scénario écrit par Alfred Hitchcock et Ernest Lehman s'inspire en fait d'une affaire d'espionnage d'après-guerre : l'affaire Galindez, professeur exilé à New-York, enlevé en pleine rue.
Comme dans tous ses films, Hitchcock fait une brève interruption dans une scène. Ici, à la troisième minute du film, il loupe son bus dont les portes se ferment juste devant lui.Le Poison (The Lost Weekend) 1945
Billy Wilder
SYNOPSIS: Don Birnam est un alcoolique de longue date. Voilà dix jours qu'il n'a pas touché à une goutte d'alcool, et il semble sur la bonne voie.
S'arrangeant pour ne pas aller passer un week-end à la campagne avec son frère et sa petite amie, il se retrouve seul pour quatre jours de cuite sévère. Il repense à son passé, souvent gâché par la bouteille. Cette fois, sa descente aux enfers sera sa dernière, d'une façon ou d'une autre.
C'est la première fois que le sujet tabou de l’alcoolémie est abordé à l'écran.
Défiant la censure, Wilder qui nous plonge l'univers de l'écrivain raté, prisonnier du cercle vicieux de l'alcoolisme, dans un film terriblement efficace, où le spectateur s'identifie à Birnam au point de mesurer pleinement sa difficulté de trouver une issue.
D'ailleurs, une compagnie d'alcools avait tenté d'acheté le film à sa sortie pour le détruire..
Les enchaînés (Notorious) 1946
Alfred Hitchcock
Elle accepte de travailler avec T.R. Devlin (Cary Grant), agent secret américain. Ils se rendent à Rio de Janeiro, où des Allemands ont des activités suspectes. Une idylle se noue entre Devlin et Alicia. La mission de la jeune femme consiste à infiltrer la bande d'anciens nazis, dirigée par Alexander Sebastian. Ce dernier s'éprend d'Alicia et la demande en mariage.
Elle accepte, en espérant que Devlin l'en empêchera. Au cours d'une réception donnée au retour du voyage de noces, Alicia et Devlin découvrent dans la cave de l'uranium caché dans des bouteilles de vin. Sebastian, ayant découvert que sa femme est une espionne américaine décide, poussé et aidé par sa perfide mère, de la faire mourir sans qu'on puisse soupçonner qu'il s'agit d'un assassinat. Devlin parvient finalement à délivrer Alicia de cet enfer, tandis que l'étau se referme sur Sebastian qui va devoir rendre des comptes à ses complices.
Fenêtre sur cour (rear window) 1954
Alfred Hitchcock
SYNOPSIS: Jeff est immobilisé chez lui, la jambe dans le plâtre à la suite d'un accident dont il fut victime pendant un reportage photographique. Son appartement donne sur une cour intérieure. Malgré les visites de Lisa, sa fiancée et de Stella, l'infirmière, Jeff s'ennuie et occupe son temps à observer ses voisins.
C'est l'été et toutes les fenêtres sont ouvertes: il y a le compositeur, les jeunes mariés qui font l'amour toute la journée, le vieux couple au petit chien, Mr et Mrs Thorwald toujours en dispute, la vieille fille, la danseuse... La curiosité de Jeff est excitée et il utilise le téléobjectif de son appareil photo reflex pour observer tous ces gens dans leur vie quotidienne.
Une nuit d'orage, le tonnerre le réveille et c'est ainsi qu'il découvre l'étrange comportement de Mr. Thorwald et la disparition de sa femme qui, malade, était clouée au lit. Peu après, à force d'observation et de déductions, il acquiert la conviction que Mr. Thorwald a tué sa femme.
En s’introduisant chez les habitants et en saisissant des moments de leur intimité, la caméra d’Hitchcock nous invite à un certain voyeurisme. Les cadres que composent chacun des appartements font penser à des écrans de télévision qui offrent chacun un spectacle à part entière. La caméra fait également le lien entre l’extérieur et l’intérieur de l’appartement de Jeff, et il faut lire dans ce mouvement un regard qui entre et sort. Le spectateur est alors intrigué et se demande pourquoi ce regard se fait aussi insistant. Jean Douchet l'explique:
« [L’inactivité forcée de Stewart] le cloue à son fauteuil comme le spectateur de cinéma, et le met carrément dans la position fantasmatique occupée par le public »
Le film se lit à deux niveaux : Stewart est une représentation du spectateur et la cour qu'il contemple la représentation de sa pensée. Il s'agit d'une mise en abîme. Le spectateur pénètre sur l'écran par l'effet d'identification au personnage de Stewart. Puis, par l'effet Koulechov qui nous identifie au regard de Stewart, le spectateur pénètre à l'intérieur de la cour : la fenêtre est un écran dans l'écran : on y voit la pensée à l'oeuvre.
Le premier point à cerner est de savoir si ce que l'on voit par la fenêtre de Stewart est vraisemblable où s'il s'agit d'une projection imaginaire des fantasmes du personnage. Dans son livre d'entretien avec Truffaut, Hitchcock nous livre la solution :
"De l'autre côté de la cour, vous avez chaque genre de conduite humaine, un petit catalogue des comportements. Il fallait absolument le faire sans quoi le film aurait été sans intérêt. Ce que l'on voit sur le mur de la cour c'est une quantité de petites histoires, c'est le miroir d'un petit monde. Et toutes ces histoires ont pour point commun l'amour."
Et Hitchcock d'acquiescer à la remarque de Truffaut :
" Le problème de James Stewart est qu'il n'a pas envie d'épouser Grace Kelly et, sur le mur d'en face, il ne voit que des actions qui illustrent le problème de l'amour et du mariage ; il y a la femme seule sans mari ni amant, les jeunes mariés qui font l'amour toute la journée, le musicien célibataire qui s'enivre, la petite danseuse que les hommes convoitent, le couple sans enfant qui a reporté son affection sur le petit chien, et surtout le couple marié dont les disputes sont de plus en plus violentes jusqu'à la mystérieuse disparition de la femme."
L'homme au bras d'or (The man with the golden arm) 1955
Otto Preminger
SYNOPSIS: Frankie Machine revient dans son quartier après un séjour dans un centre de désintoxication. Là-bas il y a appris la batterie où un ami lui annonça qu'il avait un don pour les percussions. Enthousiasmé il va tenter de contacter un impresario pour devenir batteur, ce que sa femme Zosh, dans un fauteuil roulant depuis un accident de voiture, ne souhaite pas afin que Frankie reste auprès d'elle. Mais malheureusement d'anciennes mauvaises fréquentations reviennent vers lui et le font rapidement replonger dans la drogue. Frankie est alors tiraillé entre les dealeurs envers qui il a des dettes et doit pour rembourser être donneur au poker pendant de longues veillées, entre sa femme qui sent que Frankie ne se soucie plus d'elle et qu'il va la quitter, et entre son amie Molly qui tente de le sortir de la drogue.
Pour cette raison, il fut à sa sortie très contreversé. D'ailleurs la MPAA refusa de l'approuver, il sortit donc sans son autorisation.
Il contribua à la libération des tabous hollywoodiens, permettant aux films suivants de traiter des sujets jusque là prohibés tels que l'abus de drogues, la prostitution, le kidnapping ou encore l'avortement.
Psychose (Psycho) 1960
Alfred Hitchcock
SYNOPSIS: Marion Crane (Janet Leight*) en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Son travail ne la passionne plus, son amant ne peut l'épouser car il doit verser une énorme pension alimentaire le laissant sans le sou... Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s'enfuit avec l'argent.
Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l'angoisse de se faire prendre et l'excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu'elle n'atteindra jamais. La pluie est battante, la jeune femme s'arrête près d'un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates (Anthony Perkins), mais qui doit supporter le caractère possessif de sa mère.
Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l'argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche...
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Fatty (Roscoe Arbuckle) 1887-1933
Acteur, Réalisateur
Roscoe Arbuckle est né le 24 Mars 1887 dans le Kansas.
Il fut l'une des légende du cinéma muet américain. Il est surnommé « Fatty » (« le gras ») dès sa tendre enfance à cause de son embonpoint certain. Passionné par le chant et le théâtre, il va très vite se produire sur les planches. Il réalisera même, à partir de 1914 ses propres films. Son premier, Fatty au poulailler sorti le 28 Mars 1914. La plupart de ses films furent de grand succès.
Mais sa carrière bascula lors d’une fête privée au St Francis Hotel le 5 septembre 1921 où l'actrice et modèle Virginia Rappe est prise de douleurs abdominales. Les invités préviennent un docteur, mais quatre jours plus tard, elle décède d’une péritonite due à une rupture de la vessie car, selon certaines déclarations, Roscoe Arbuckle aurait violé la femme. Cette accusation de viol et d’homicide va faire les gros titres: La presse des années 20 est à l'affut des stars, dont la renommée et la visibilité sociale sont source inntarissable de copies. Avec l'affaire Roscoe, ce sont tous les mœurs dépravés du monde cinématographique hollywoodien qui sont remis en cause. Les ligues de vertu et la presse condamnent, avant même son procès, le populaire Fatty. Pourtant lors de son procès le 12 avril 1922, Arbuckle est acquitté: les charges ne reposaient que sur des témoignages et les experts médicaux en ont conclu une mort naturelle. Cet évènement fut déclencheur de la chute de la carrière pourtant prometteuse de cet acteur et réalisateur. Il continuera sa carrière au ralenti jusqu’au 19 juin 1933, où il fut pris d’une attaque cardiaque à l’age de 46 ans.
Leigh (Janet) 1927-2004
Actrice
Il fut l'une des légende du cinéma muet américain. Il est surnommé « Fatty » (« le gras ») dès sa tendre enfance à cause de son embonpoint certain. Passionné par le chant et le théâtre, il va très vite se produire sur les planches. Il réalisera même, à partir de 1914 ses propres films. Son premier, Fatty au poulailler sorti le 28 Mars 1914. La plupart de ses films furent de grand succès.
Mais sa carrière bascula lors d’une fête privée au St Francis Hotel le 5 septembre 1921 où l'actrice et modèle Virginia Rappe est prise de douleurs abdominales. Les invités préviennent un docteur, mais quatre jours plus tard, elle décède d’une péritonite due à une rupture de la vessie car, selon certaines déclarations, Roscoe Arbuckle aurait violé la femme. Cette accusation de viol et d’homicide va faire les gros titres: La presse des années 20 est à l'affut des stars, dont la renommée et la visibilité sociale sont source inntarissable de copies. Avec l'affaire Roscoe, ce sont tous les mœurs dépravés du monde cinématographique hollywoodien qui sont remis en cause. Les ligues de vertu et la presse condamnent, avant même son procès, le populaire Fatty. Pourtant lors de son procès le 12 avril 1922, Arbuckle est acquitté: les charges ne reposaient que sur des témoignages et les experts médicaux en ont conclu une mort naturelle. Cet évènement fut déclencheur de la chute de la carrière pourtant prometteuse de cet acteur et réalisateur. Il continuera sa carrière au ralenti jusqu’au 19 juin 1933, où il fut pris d’une attaque cardiaque à l’age de 46 ans.
Leigh (Janet) 1927-2004
Actrice
Après des études de musique et de psychologie, elle est repérée en 1947 par l'actrice Norma Shearer qui soumet son nom à la Metro-Goldwyn-Mayer pour le film L'Heure du pardon. Le succès du film lui ouvre les portes du cinéma, elle tourne avec les plus grands : Errol Flynn dans La Dynastie des Forsyte (1949), James Stewart dans L'Appât (1953), John Wayne dans Les espions s'amusent (1957) et est dirigée par Orson Welles dans La Soif du mal (1958).
Janet Leigh atteint son apogée en 1960, grâce au thriller Psychose, réalisé par Alfred Hitchcock. Quarante-cinq minutes à l'écran et la scène culte de la douche suffisent à lui rapporter un Golden Globe et une nomination à l'Oscar. Elle donne ensuite la réplique à Frank Sinatra dans Un crime dans la tête (1962) et Paul Newman dans Détective privé (1966). Elle se fait alors plus rare sur les écrans à partir des années 1970 et apparaît aux côtés de sa fille Jamie Lee Curtis dans les films fantastiques Fog (1978) et Halloween 20 ans après, il revient (1998).
Elle s'engage beaucoup pour des causes humanitaires. Elle est l'une des ambassadrices des Share Inc, une œuvre caritative d'Hollywood pour les handicapés mentaux.
Elle fut mariée à quatre reprises, et eut ses deux filles avec Tony Curtis, Jamie Lee et Kelly Curtis.
Président des États-Unis
Warren Gamaliel Harding est né le 2 novembre 1865 et mort le 2 août 1923. Il fut le vingt-neuvième président des États-Unis. Élu en novembre 1920 pour un mandat de quatre ans à partir de mars 1921, il meurt avant de pouvoir terminer son mandat en 1923.
Élu sur un programme conservateur, il freine les réformes progressistes de ses prédécesseurs. Son mandat sera surtout marqué par une série de scandales qui impliqueront son gouvernement et ses amis.
Les historiens ont l’habitude de considérer Harding comme le pire président de l’histoire américaine à cause de la corruption qui régnait dans son administration.
Hays (William) 1879-1954
Président de la MPPDA
Hays (William) 1879-1954
Président de la MPPDA
Cet employé de banque, militant au parti Républicain soutient très ardemment la campagne de Warren G. Harding en 1920. Celui ci, devenu président, récompensera Hays par le grade de ministre des postes.
Dans les années 1920, les producteurs et distributeurs sollicitent M.Hays pour en faire le « Tsar du cinéma », c’est à dire le président de la MPPDA (Motion Picture Producers and Distributors of America) pour l’élaboration d’un code de production, qui sera le Motion Picture Production Code, aussi appelé Code Hays. William Hays meurt finalement le 7 Mars 1954.
Preminger (Otto) 1906-1986
Réalisateur, Acteur et Producteur
Après quelques films commerciaux, Otto Preminger connaît le succès avec Laura, sorti en 1944, un polar psychologique à l'atmosphère fantastique admirablement servi par la troublante et magnifique Gene Tierney.
Il lance le mouvement des films noirs réalistes et réalise de purs chefs-d' oeuvre qui soignent les personnages féminins, multiplient les rebondissements et créent une atmosphère quasi fantomatique, l'un des plus célèbres étant sans doute Un si doux visage, sorti en 1952.
Mais travaillant à la 20th Century Fox, Otto Preminger doit constamment faire des concessions artistiques qui le lassent et le décident à produire seul ses films. Son premier film indépendant, The Moon is Blue, est un succès, et suivent des productions sur des thèmes délicats à traiter : la drogue dans The Man with Golden Arm, un procès sexuel dans Anatomy of a Murder ou la création de l'Etat d'Israël dans Exodus. Parmi ses énormes succès, citons également l'adaptation du roman de Françoise Sagan, Bonjour tristesse, qui sort en 1958. Mais si les années 1950 sont extrêmement fructueuses pour Otto Preminger, les années 1960 sont un peu décevantes. Néanmoins, les cinéphiles lui vouent un véritable culte pour l'intelligence et la subtilité de ses films, la beauté qui s'en dégage et la précision de ses mises en scène.
Wilder (Billy) 1906-2002
Réalisateur, Scénariste, Producteur
Billy Wilder est né en Autriche-Hongrie. Il commence sa carrière comme scénariste pour Robert Siodmak et signe Les Hommes le dimanche qui est un succès. Mais la menace nazie le contraint à l'exil. Aux Etats-Unis, il écrit des scénarios pour Hawks et Lubitsch qui le conduisent à signer un contrat avec la Paramount. Devenu réalisateur, son troisième film Assurance sur la mort, auquel a collaboré Raymond Chandler, est sa première réussite. Il tourne ensuite plusieurs films noirs, puis s'oriente vers la comédie, qui lui vaudra ses plus grands succès. Il réalise avec Marilyn Monroe Sept ans de réflexion et l'indémodable Certains l'aiment chaud. Pourtant, il va connaître plusieurs revers malgré la qualité de ses films et Un, deux, trois et Embrasse-moi idiot seront des échecs. Billy Wilder a tourné ses derniers films en Europe, comme Alfred Hitchcock.
Maître incontesté de la comédie américaine dans les années 1950 et 1960, le cinéaste a su imposer son style de moraliste et de caricaturiste corrosif, grâce à des scripts d'une efficacité redoutable, illustrés par des mises en scène soignées et fluides. Même si une partie de la critique le jugeait meilleur scénariste que metteur en scène et voyait ses réalisations comme l'absolu contraire des audaces formelles, visuelles ou narratives et des prouesses techniques d'un Hitchcock ou d'un Orson Welles par exemple, il semble que certains de ses films comme Assurance sur la mort et Boulevard du crépuscule le réhabilitent aujourd'hui comme un créateur d'images hors-pair. Le succès de ses films auprès d’un large public lui a permis de rester l’un des rares réalisateurs véritablement indépendants d'Hollywood. Enfin, parmi ses acteurs fétiches, et outre Jack Lemmon, on peut citer William Holden (4 films), Walter Matthau (3 films) ou encore Shirley MacLaine (2 films).
Hitchcock (Alfred) 1899-1980
Réalisateur, Producteur et Scénariste
Réalisateur, Producteur et Scénariste
Né à Londres, d’un père marchand de volailles, Hitchcock a fait ses études chez les jésuites puis envisagé une carrière d’ingénieur vite abandonnée. En 1920, il écrit des sous-titres pour une compagnie de cinéma.
Le producteur Michael Balcon le remarque et lui donne sa chance. Mais le premier film que dirige Hitchcock, Number Thirteen, en 1922, demeura inachevé. Assistant de Graham Cutts et monteur, il tourne et achève enfin, en 1925, sa première œuvre, The Pleasure Garden, où ne se discernent guère les futures qualités du maitre du suspense. Il faut attendre The Lodger, où il met en scène Jack L'Éventreur, pour voir s’affirmer son talent.
Suivent Blackmail et Murder : art de conter et science des éclairages dérivée de l’expressionnisme allemand découvert à la faveur d’un séjour en Allemagne dans les studios de l’UFA caractérisent le style d’Hitchcock.
La maitrise du réalisateur affirme dans deux œuvres où l’humour s’allie au suspense et qui sont d’énormes succès commerciaux : Les 39 marches (excellente adaptation d’un roman de Buchanan) et Une femme disparaît.
La période anglaise se clôt sur une adaptation de Daphné du Maurier, La taverne de la Jamaïque .
Cette période d’Hitchcock fut longtemps tenue pour négligeable, on tend à la redécouvrir aujourd’hui.
La période américaine s’ouvre également sur une adaptation de Daphné Du Maurier. David O’Selznic avait attiré Hitchcock aux États-Unis pour lui confier la direction de Rebecca avec Joan Fontaine et Laurence Olivier. C’est un triomphe consacré par un oscar. Hitchcock s’installe à Hollywood. Il va utiliser à son profit les conditions techniques exceptionnelles qui lui sont offertes. Films d’espionnage (le terrifiant Notorious qui réunit la plus belle galerie de mines patibulaires jamais vue jusqu’à lors à l’écran), histoires criminelles (La corde, Le grand alibi, avec Marlene Dietrich, Strangers on a Train, auquel collabore du bout des lèvres Raymond Chandler), simples comédies (Mr. Et Mme Smith), l’œuvre qui achève de se dessiner va faire délirer la jeune critique des Cahiers du Cinéma et faire passer Hitchcock du rang de spécialiste chevronné du suspense à celui de grand maitre à l’égal d’un Renoir, d’un Murnau ou d’un Dreyer.
Francois Truffaut expliquera, dans Le cinéma selon Hitchcock, les raisons d’une telle fascination:
« Son œuvre est à la fois commerciale et experimentale, universelle comme le Ben-Hur de William Wyler et confidentielle ; comme Fireworks de Jenneth Anger. »
C’est Fenêtre sur cour et Sueurs Froides qui provoquent le choc décisif.
Sur le plan technique, Hitchcock se révèle en effet un remarquable technicien. Il est d’usage de citer La Corde, film tourné en continuité, ou le travelling sur une tête réduite dans Under Capricorn. En fait Hitchcock n’est pas dupe. En1955, il confie d'ailleurs au Monde :
" Je ne veux pas, confie t-il au Monde, en 1955, que l’intrigue suive la technique. J’adapte la technique à l’intrigue. Un bel angle de prises de vues peut causer un effet qui satisfait le chef opérateur, ou même le metteur en scène. Mais la question est de savoir si, dramatiquement, ce plan est la meilleure façon de raconter l'histoire."
Eric Rohmer et Claude Chabrol ont proposé une explication métaphysique de l'oeuvre d'Hitchcock:
"Ses héros participent à la fois à la culpabilité et à l'innocence. L'innocent sera d'autant plus coupable qu'il est absolument innocent et vice versa"
Fondée sur deux films, I Confess (un prêtre et accusé d'un crime dont il connait le vrai coupable, celui-ci s'étant confessé à lui) et The Wrong Man, une telle analyse se défend mais elle ne fournit en rien la clef dune œuvre trop diverse pour être enfermée dan une vue schématique.
S'il y a un secret d'Hitchcock, peut être faut-il aller le chercher dans la manière dont il signe ses films: il apparait dans la presque totalité d'entre eux (et même sous forme de publicité de journal dans Lifeboat), le temps d'un ou deux plans, comme ces artistes du Moyen Age qui se représentaient das leurs œuvres.
Herrmann (Bernard) 1911-1975
Compositeur
Il débuta à Hollywood en 1940 en composant la musique du célèbre film d' Orson Welles Citizen Kane.
Il composa ensuite pour les plus grands : Hitchock, bien sur (Sueurs Froides, La mort aux Trousses, Psychose, Les Oiseaux, Pas de printemps pour Marnie, Mais qui a tué Harry ?, L’homme qui en savait trop) mais aussi pour Truffaut (Fahrenheit 451, la mariée était en noir), leur plus grand admirateur De Palma (Obsession, Sœurs de Sang), mais également l’éminent Scorsese (Taxi Driver, Les Nerfs à Vifs), le tout aussi respectable Tarantino (Kill Bill vol.1, Boulevard de la Mort), et également Gus Van Sant, pour son remake -presque à l’identique- de Psychose.
Plus récemment, il écrivit la musique de The Artist, pour Michel Hazanavicius.
Il s’illustra aussi par ses compositions et directions pour la radio et la télévision. Il est considéré comme un des plus grands compositeurs de l'histoire du 7e art.
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Le Film Noir
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Le Film Noir
Courant cinématographique
Dans Le film Noir, Patrick Brion rappelle l'origine du terme:
Dans Le film Noir, Patrick Brion rappelle l'origine du terme:
"Le terme "Film noir" est donné en France aux productions d'Hollywood qui n'ont pas été vu pendant l'occupation. Films d'atmosphère, ils illustrent une morale tragique : quelque que soit la direction que tu prendras, le destin finira par te rattraper."
C'est l'âge d'or du cinéma criminel américain. De Rebecca (1940) à Party girl (1958,) du premier film américain de Hitchcock au dernier film hollywoodien de Nicholas Ray.
Le film noir se distingue du film de policier ou de gangsters en ce qu'il s'intéresse de manière privilégiée à la victime.
Sa fin sera souvent dramatique, désespérante, tragique, pessimiste... Mais malheureusement réaliste.
Mais le Film Noir,c'est avant tout une atmosphère: nuits pluvieuses, ambiances sombres, où déambulent des personnages désœuvrés, souvent détectives privés ou petits malfrats.
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Le Nouvel Hollywood
Le Nouvel Hollywood fut un mouvement cinématographique américain de la fin des années 1960. Il modernisa le cinéma avec une influence du néoréalisme italien et la Nouvelle Vague française. De plus la représentation des thèmes tabous furent montrés sous une nouvelle radicalité. Bien que cette période fut très courte, cette phase du cinéma est considérée comme l’une de plus importantes d’un point de vue artistique et il révéla des légendes, comme par exemple les réalisteurs Francis Ford Coppola, Martin Scorsese ou même Brian de Palma.
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MPPDA (Motion Picture Producers and Distributors Association of America)
MPAA (Motion Picture Association of America)
MPAA (Motion Picture Association of America)
En 1922, les présidents des principaux studios cinématographiques, dont Samuel Goldwyn, Louis B. Mayer, Jesse Lasky et Joseph Schenck, forment la Motion Picture Procuders and Distributors Association of America afin de résister aux menaces gouvernementales de censures planant sur Hollywood. En outre, les fondateurs de l'organisation voulaient restaurer l'image ternie de scandales du cinéma auprès du public. L'ancien ministre des Postes et également membre du cabinet du président Harding William Hays a dirigé l'organisation et pris des initiatives visant à prévenir l'intervention du gouvernement dans le cinéma. Il a supervisé la création d'un système dirigé par l'industrie de l'auto-censure, connu comme le code de production ou de Code Hays, un régime exigeant l'examen de tous les scénarios de films pour garantir l'absence de contenu «offensif» des films. En 1945, Hays est remplacé par l'ancien président de la Chambre de commerce américaine, Eric Johnston. Durant le mandat de Johnston le nom de l'organisation a été changé pour The Motion Picture Association of America (MPAA). Johnston a hérité des responsabilités de la lourde censure associée au code Hays, mais il a ajouté à sa mission la promotion des films américains dans le monde entier car ceux ci avaient gagné en popularité après la seconde guerre mondiale. Après la mort de Johnston en 1963, le poste de président de la MPAA est resté vacant durant trois ans. En 1966, l'ancien adjoint spécial au président Lyndon Johnson, Jack Valenti, fut nommé président MPAA, il occupera le poste pendant 38 ans. Cette même année, le Code Hays, jugé obsolète, est abandonné.
Après la retraite de Jack Valenti, en 2004, c'est l'ancien membre du Congrès et Secrétaire du Ministère de l'Agriculture, Dan Glickman, qui fut choisi comme président de la MPAA. Glickman, qui occupait le poste jusqu'au printemps 2010, dirigea l'association durant une période de transformation importante de l'industrie. Aujourd'hui c'est Chris Dodd, ancien sénateur démocrate, qui préside la MPAA. Son principal objectif est la lutte active contre le piratage de film, qui fait perdre chaque année des millions de dollars à l'industrie du cinéma.
Après la retraite de Jack Valenti, en 2004, c'est l'ancien membre du Congrès et Secrétaire du Ministère de l'Agriculture, Dan Glickman, qui fut choisi comme président de la MPAA. Glickman, qui occupait le poste jusqu'au printemps 2010, dirigea l'association durant une période de transformation importante de l'industrie. Aujourd'hui c'est Chris Dodd, ancien sénateur démocrate, qui préside la MPAA. Son principal objectif est la lutte active contre le piratage de film, qui fait perdre chaque année des millions de dollars à l'industrie du cinéma.
CARA (The Classification And Rating Association)
La CARA fut créée le 1 novembre 1968 par Jack Valenti, président de la MPAA dans le but de remplacer le Code Hays, devenu obsolète.
C'est une sous-division de la MPAA qui s'occupe, comme son nom l'indique, de classer et noter les films selon leur contenu.
Selon les informations officielles de la MPAA, la CARA est composée d'un groupe de 8 à 13 parents qui ont des enfants entre 5 à 17 ans. Son but est de guider les parents dans leurs choix: les membres de la CARA font une estimation de ce que la majorité des parents américains trouveraient choquant pour leurs enfants. Ils font particulièrement attention à la violence, au sexe, à l'abus de drogues , d'alcool et au langage utilisé. Les films des grands studios sont obligés de soumettre leurs films à la CARA afin de sortir en salle. Les autres films n'ont aucune obligation de présenter leurs films à la MPAA, mais ceux qui ne le font pas obtiennent la mention unrated, qui signifie non noté.
MGM (Metro Goldwyn Mayer)
La MGM (Metro Goldwyn Mayer) fut créée en 1924 avec la fusion de Metro Pictures Corporation (créée en 1915), Goldwyn Pictures Corporation (créée en 1917) et de Louis B.Mayer Pictures (créée en 1918). Son premier propriétaire fut Marcus Loew, qui désigna Louis B. Mayer comme directeur du studio et Irving Thalberg en tant que responsable de la production. En 1928 apparut l’emblème du lion « Léo » et la devise du studio « Ars Gratia Artis » voulant dire « L’art est la récompense de l’art ». Peu après la fusion, Loew mouru et laissa donc sa place à son associé Nicholas Schenck qui tenta de vendre la MGM à la 20th Century Fox, ce qui créa de très fortes tensions avec Mayer. C’est en 1930 que le studio devient la plus grande société de production d’Hollywood. Thalberg fut retrogradé en 1932 ayant eu quelques altercations avec Mayer et Shenck, ainsi David O. Selznick pris son poste. En 1936, Thalberg meurt donnant ainsi les pleins pouvoirs à Mayer qui ne tarda pas à produir de nombreux films commerciaux et lors de la Seconde Guerre mondiale, la MGM soutint vivement l’effort de la guerre, par exemple certaines stars du studio tels que James Stewart et Clark Gable s’engagèrent. Ce fut lors de cette période que le studio produisit « Autant en emporte le vent » ou même « Le magicien d’Oz » et beaucoup de dessins animés. Après la guerre fut la période des comédies musicales avec de grandes légendes du cinéma tels que Fred Astaire, Gene Kelly ou Frank Sinatra. Ainsi Mayer se toruva vite avec une énorme charge de travail, il engaga donc l’auteur et producteur Dore Schary pour qu’il s’occupe de la production. Mais la relation entre Schary et Mayer fut vite tendue, Shenck du choisir entre les deux hommes et garda Shary, Mayer fut donc renvoyer du poste qu’il avait depuis déjà 27 ans.
La MGM (Metro Goldwyn Mayer) fut créée en 1924 avec la fusion de Metro Pictures Corporation (créée en 1915), Goldwyn Pictures Corporation (créée en 1917) et de Louis B.Mayer Pictures (créée en 1918). Son premier propriétaire fut Marcus Loew, qui désigna Louis B. Mayer comme directeur du studio et Irving Thalberg en tant que responsable de la production. En 1928 apparut l’emblème du lion « Léo » et la devise du studio « Ars Gratia Artis » voulant dire « L’art est la récompense de l’art ». Peu après la fusion, Loew mouru et laissa donc sa place à son associé Nicholas Schenck qui tenta de vendre la MGM à la 20th Century Fox, ce qui créa de très fortes tensions avec Mayer. C’est en 1930 que le studio devient la plus grande société de production d’Hollywood. Thalberg fut retrogradé en 1932 ayant eu quelques altercations avec Mayer et Shenck, ainsi David O. Selznick pris son poste. En 1936, Thalberg meurt donnant ainsi les pleins pouvoirs à Mayer qui ne tarda pas à produir de nombreux films commerciaux et lors de la Seconde Guerre mondiale, la MGM soutint vivement l’effort de la guerre, par exemple certaines stars du studio tels que James Stewart et Clark Gable s’engagèrent. Ce fut lors de cette période que le studio produisit « Autant en emporte le vent » ou même « Le magicien d’Oz » et beaucoup de dessins animés. Après la guerre fut la période des comédies musicales avec de grandes légendes du cinéma tels que Fred Astaire, Gene Kelly ou Frank Sinatra. Ainsi Mayer se toruva vite avec une énorme charge de travail, il engaga donc l’auteur et producteur Dore Schary pour qu’il s’occupe de la production. Mais la relation entre Schary et Mayer fut vite tendue, Shenck du choisir entre les deux hommes et garda Shary, Mayer fut donc renvoyer du poste qu’il avait depuis déjà 27 ans.
NATO (National Association of Theatre Owner)
C’est une association des propriétaires de salles de spectacle, elle fut créée en 1965 après la fusion de « Theater Owners of America » et « Allied States Association of Motion Picture Exhibitors », ses deux sièges sont situés à Washington (Washington) et à où la plupart des grandes chaînes y sont, de plus que quelques indépendants. Ils permettent la diffusion de 26 000 films sur 50 états des Etats-Unis et aussi de nombreux autres pays.
Paramount Pictures Corporation
Paramount Pictures Corporation fut le résultat de la fusion entre la Famous Players (créée en 1912 par Adolph Zukor) et la Feature Play Company (créée en 1914 par Jesse L.Lasky) en 1916. Ce studio est le plus ancien et un des plus grand du cinéma américain. En effet, au milieu des années 1920, le bénéfice atteint plus de cinq millions de dollars soit deux fois plus que la Fox, trois fois plus que Universal Pictures, cinq fois plus que la Warner Bros, mais la Metro-Goldwyn-Mayer créée par l’ancien associé de Zukor, Marcus Loew, égale les chiffres de la Paramount. La MGM sera aussi une grande rivale du studio de la Paramount.
Son siège est aujourd’hui sur Melrose Avenue à Hollywood en Californie.
C'est maintenant devenu une filiale de Viacom (Video Audio Communication).
20th Century Fox
20th Century dit aussi Twentieth Century Fox fut le résultat de la fusion de Fox Film (créé en 1915 par William Fox) et de Twentieth Century Pictures (créé en 1933 par Darryl F. Zanuck et Joseph Schenck). C’est une des plus grande société de production cinématographique. Elle produit des films atteignant des recettes monumentales: par exemple 2,7 milliard de dollars pour Avatar.
Son siège est à Century City, à Los Angeles en Californie. C’est aussi une filiale du Fox Entertainement Group, détenu par News Corporation. De 1995 à 2005, 20th Century Fox et UGC se sont associés pour créer UFD.